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La Ville de Westmount s’étend sur 4,02 kilomètres carrés sur le flanc ouest du mont Royal. Elle abrite une forêt urbaine, de nombreux parcs et terrains de jeux, ainsi que des établissements culturels, religieux et scolaires. Avec ses 11 000 arbres et ses innombrables pelouses et jardins soignés, sa verdure dépasse largement les limites des espaces verts publics. Westmount est un véritable bijou serti au cœur du territoire métropolitain.
Selon les données fournies par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), la population de la Ville de Westmount, en décembre 2024, comptait 20 350 habitants.
Depuis sa fondation en 1874, la Ville de Westmount cherche à préserver le caractère dynamique, indépendant et principalement résidentiel de la collectivité qui la compose et à offrir à ses résidents une qualité de vie qui reflète leurs valeurs, leurs espoirs et leurs aspirations, tout en tenant compte de leurs moyens et de leurs ressources.
Pour ce faire, le Conseil municipal s’engage à :
En 1874, notre communauté est constituée en corporation sous le nom de « Village de Notre-Dame-de-Grâce », mais en 1879, elle adopte le nom de « Village de Côte Saint-Antoine » pour devenir, en 1890, la « Ville de Côte Saint-Antoine ». En 1895, notre agglomération devient la « Ville de Westmount », désignation changée à « Cité de Westmount » en 1908. La version française de cette dénomination est redevenue « Ville de Westmount » en 1981.
Le blason de la Ville de Westmount rappelle l’histoire de la collectivité. Au-dessus de l’arc de division, la fasce représente le mont Royal derrière lequel le soleil se couche, suggérant « Westmount ». La branche de rosier est un emblème de la Vierge, rappelant l’époque où le lieu s’appelait Village de Notre-Dame-de-Grâce. Le petit écusson de la base évoque saint Antoine qui, selon la légende, s’était retiré pour vivre en ermite, se nourrissant des miettes de pain que les corbeaux laissaient tomber dans sa retraite. Cela rappelle l’autre ancien nom – Village de Côte Saint-Antoine -, de notre ville.
La Ville de Westmount a été la première ville canadienne à obtenir les armoiries du Roi d’armes Lord Lyon à Édimbourg en Écosse, le 12 mai 1945. Les lettres patentes décrivent les armoiries comme suit :
ARMES : Coupé-vouté d’or sur pourpre, au un chargé d’un demi-soleil d’argent rayonnant de gueules mouvant du chef, au deux chargé d’une branche de rosier au naturel, posée en fasce, feuillée du même, fleurie à ses deux extrémités d’une rose d’argent et, suspendu à son milieu, un écusson du même à un corbeau de saint Antoine volant, tenant dans son bec un morceau de pain, le tout au naturel. Au-dessus de l’écu est posée une couronne murale à trois tours au naturel. DEVISE : ROBUR MEUM CIVIUM FIDES, ce qui signifie « La foi des citoyens est ma force ».
La Ville a demandé l’enregistrement de ses armoiries auprès de l’Autorité héraldique du Canada, et cela lui a été accordé le 15 février 2001.
La Ville de Westmount est représenté par l’Association des municipalités de banlieue qui collabore en vue de régler des questions d’intérêt commun, ou de préoccupation commune, reliées aux services qui sont dispensés à l’échelle de l’île et qui tombent sous la responsabilité du conseil d’agglomération de Montréal. Cette Association représente 15 municipalités de l’île de Montréal pour une population totale d’environ 242 600 citoyens. Ces municipalités sont Baie D’Urfé, Beaconsfield, Côte Saint-Luc, Dollard-des-Ormeaux, Dorval, L’Île-Dorval, Hampstead, Kirkland, Montréal-Est, Montréal-Ouest, Mont-Royal, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville et Westmount.
Cette section est consacrée à l’histoire de la Ville, c’est-à-dire à cet héritage qui a permis de faire de Westmount l’une des municipalités les plus en vue au Canada. À l’époque des premiers colons, chaque résidant a contribué au développement de la collectivité en préservant avec enthousiasme la tradition et le patrimoine. C’est dans ces conditions que Westmount s’est épanouie et est devenue une ville où coexistent commodité urbaine, ambiance champêtre et valeurs communautaires partagées par l’ensemble des résidants. La meilleure façon de comprendre cette dichotomie c’est en explorant les plus belles pages de l’histoire de la Ville.
Pour de plus amples renseignements sur l’histoire de Westmount, communiquez avec les membres de l’Association historique de Westmount (AHW). Situées dans la Bibliothèque publique de la Ville, les archives de l’AHW réunissent près de 1600 photographies, ainsi que des collections plus limitées de documents d’intérêt, provisoires ou éphémères, de brochures et de documents personnels. Ces archives offrent un véritable trésor de matériel historique.
D’une certaine façon, Westmount est la plus vieille municipalité en Amérique du Nord. En effet, un ancien cimetière amérindien a été mis à jour en 1898 près des terrains occupés par le Club Saint-George. Le site se trouve en haute altitude (mais non au sommet), près de l’avenue Aberdeen et The Boulevard. On croit que le cimetière, dont une partie empiète sur les terrains du Club, date d’avant le 15e siècle.
Le type de sépulture (les corps sont déposés dans une tombe et sont enfouis sous de grosses pierres plates disposées de façon à former la lettre A) ressemble à celle des tombes recouvertes de pierres des tribus de l’Illinois et d’autres anciennes tribus Algonquines de la vallée du Mississippi. Ces tombes sont différentes de celles des Hochelagois, qui habitaient l’Île de Montréal depuis l’an 1400 environ. Les poteries et les objets trouvés dans les tombes des Amérindiens de Westmount ne ressemblent en rien à ceux trouvés dans les tombes hochelagoises.
Cette présence amérindienne est donc antérieure au 15e siècle. Outre ces Amérindiens aux tombes recouvertes de pierres, les Hochelagois sont les deuxièmes propriétaires des terres sur lesquelles fut fondée la Ville de Westmount.
– Aperçu historique de Westmount, rédigé en 1920 par William Douw Lighthall à la demande du Conseil de la Ville de Westmount.
Consultez le texte intégral (en anglais) sur le site web de l’Association historique de Westmount.
Le Fort Des Messieurs, construit par le séminaire de Saint-Sulpice en 1684, fut le premier bâtiment à occuper les lieux au cours de cette période. Les seuls vestiges de cet immense édifice sont les deux vieilles tours et quelques murs du Collège de Montréal. La vocation première de cet édifice était de protéger les Amérindiens de la Mission de Montréal de l’influence des négociants dépravés de la ville. Bien que les bâtiments ne se situaient pas dans les limites actuelles de Westmount, les terres de l’édifice occupaient une partie considérable de la ville. De plus, ces Amérindiens sont reconnus pour avoir utilisé régulièrement plusieurs quartiers de Westmount, tels que ceux de l’orme et du Puits aux Indiens sur les terres Raynes et Murray.
Au tout début du 18e siècle, le séminaire de St-Sulpice octroya à plusieurs colons français, à titre de seigneurs de l’Île, des concessions de terres agricoles, consistant en des bandes de terre, touchant ou traversant le sommet de la montagne. Telle fut l’origine de ces vieilles fermes qui sont maintenant divisées en lots et remplacées par des maisons. La première maison fut la charmante demeure en pierres de la famille Saint-Germain, surplombant l’avenue Lansdowne au-dessus du chemin de la Côte-St-Antoine, reconnaissable à sa grande croix en bois. Une maison semblable fut construite par la famille Leduc sur la ferme Murray, située à l’est entre les avenues Belmont et Murray. Cette ferme appartint aux Leduc jusqu’en 1847. Des vestiges de la maison sont encore visibles aujourd’hui. À cette époque, la quasi-totalité de la municipalité était traversée d’est en ouest par deux routes. La première menait à Lachine et était connue sous le nom de «route traversant la forêt » ou Upper Lachine Road. La deuxième était le chemin de la Côte-St-Antoine.
Un bon nombre de faits marquants faisant partie de la culture locale remontent à l’époque française : l’enfouissement de l’argent et des objets de valeur par les familles Hurtubise et Leduc lorsqu’une partie de l’armée du Général Amherst, venant conquérir la ville en 1760, occupait les hauteurs de la ville le long du chemin de la Côte-des-Neiges ; l’assassinat d’un premier membre de la famille St-Germain par un Iroquois en embuscade dans le ravin de l’actuel parc Westmount ; la cérémonie d’exorcisme d’une fille démente de la famille St-Germain qui subit le passage par les flammes devant la maison ; des photographies d’Amérindiens sur les arbres dans le ravin, et ainsi de suite. On semblait bien éloigné de la petite ville de Montréal à cette époque.
– Aperçu historique de Westmount rédigé en 1920 par William Douw Lighthall à la demande du Conseil de la Ville de Westmount.
L’ancienne Côte-St-Antoine subit très peu de changement pendant les deux générations qui suivirent la conquête. Plusieurs vieux négociants de fourrure du Nord-Ouest, tels que William Hallowell et John Clarke, vinrent s’y établir. Par la suite, d’autres personnes comme William Bowman, William Murray, l’honorable John Young et le docteur Selby, achetèrent de vieilles fermes et y construisirent des maisons de campagne. Certaines d’entre elles appartiennent encore aux descendants de ces familles.
Après quelque temps, la «Côte» fut annexée à la paroisse de St-Henri, une subdivision de la première paroisse de Montréal. En vertu de la Loi sur les municipalités de 1849, elle était principalement régie par la Loi sur les paroisses municipales. En 1874, Côte-St-Antoine et Notre-Dame-de-Grâce furent séparées de St-Henri. Côte-St-Antoine se constitua comme village. Le regretté James Kewley Ward en fut le maire pendant neuf ans. En 1890, le Village fut transformé en ville sous le nom de Ville de Côte-St-Antoine après avoir prospéré comme banlieue résidentielle et atteint l’immense population de 1 850 habitants. En 1893, la rue Sherbrooke fut construite de façon à traverser la Ville. Elle devint rapidement la principale voie de circulation. En 1894, le chemin de fer électrique fut étendu afin de desservir la Ville, ce qui changea considérablement ses perspectives et son esprit général.
C’est à cette époque qu’un intéressant projet d’urbanisme fut inauguré, projet visant principalement la transformation d’un village rural en une superbe ville moderne. En 1902, la ville comptait 10 000 habitants. La plupart des rues principales existaient déjà et leur expansion était freinée par des limites de construction. Les meilleurs pavés et trottoirs furent choisis. De plus, on construisit une centrale électrique, un grand centre destiné aux assemblées publiques, de beaux parcs, un système de filtration d’eau et la première bibliothèque municipale ouverte au public dans la Province de Québec.
– Aperçu historique de Westmount rédigé en 1920 par William Douw Lighthall à la demande du conseil de la Ville de Westmount.
En 1895, la Ville de Côte-St-Antoine fut rebaptisée Ville de Westmount. C’est au cours de la période allant de 1895 à 1908, lorsque la Ville obtint sa charte, qu’elle connut sa plus importante croissance. D’ambitieux projets municipaux furent alors entrepris et une grande partie de l’infrastructure actuelle de la Ville fut alors mise sur pied.
La Ville se développa rapidement et vit augmenter son nombre d’habitations, son activité commerciale et améliora ses services municipaux. En hiver, les routes étaient déneigées par le « Town’s Roads’ department » et les trottoirs en bois furent peu à peu remplacés par des pavés.
Au poste de police, les agents reçurent d’élégants uniformes rappelant ceux portés par les « Bobby » britanniques. Le traditionnel chapeau haut à forme arrondie, de couleur bleue en hiver et blanche en été, était régulièrement nettoyé et mis à sécher sur des poteaux situés à l’extérieur du poste de police.
Une entreprise située à Montréal approvisionnait la Ville en eau pure et on construisit une centrale électrique municipale dotée d’un système moderne unique, le premier en son genre au Canada et qui, tout en étant discrètement blottie au fond de la vallée, utilisait l’énergie provenant de l’incinération des déchets pour son fonctionnement.
Les transports publics permettaient de se rendre facilement de Montréal à Westmount et une fois dans la ville, d’atteindre tous les secteurs par tramway. Comme le notèrent les procès-verbaux du Conseil de l’époque, le service de boucle entourant la basse ville dépassait les attentes stipulées par contrat.
C’est grâce aux tramways que commerces et bureaux se sont multipliés dans les deux principales zones commerciales situées à chaque extrémité de la ville. La plupart des magasins étaient tenus par des familles et passaient souvent de père en fils.
En 1907, malgré une activité commerciale en pleine expansion et de nombreux projets de construction, seulement 16 % du territoire de Westmount était construit et il était encore possible d’y respirer de l’air pur et de courir en pleins champs.
La différence entre la grande ville et la campagne était perceptible dès qu’on atteignait la limite est de Westmount. Un résident se rappelle : « Quand nous avons aménagé sur l’avenue Elm, nous étions entourés de champs. Pas une seule maison, seulement des champs à perte de vue. En été, des militaires venaient s’installer en bivouac, dressaient leurs tentes et faisaient paître leurs chevaux dans les champs. C’était passionnant à voir et plutôt original. »
Ces nouvelles installations conférèrent un côté à la fois urbain et rural à la Ville, mode de vie qui devint très répandu surtout auprès des familles ayant de jeunes enfants. En s’installant à Westmount, les familles à revenus modestes y gagnaient en payant moins de taxes, lesquelles n’étaient jamais plus de la moitié et souvent moins du tiers de celles prélevées dans la ville de Montréal. Les générations plus âgées qui habitaient Montréal y voyaient toutefois moins d’avantages. On pouvait entendre un père mettre son fils en garde : « Tu n’y penses pas ? Aller vivre si loin à la campagne ! ». Et c’est même à contrecœur que certains parents se déplaçaient pour rendre visite à leurs enfants qui avaient déménagé « au bout du monde » !
– Texte rédigé par Aline Gubbay de l’Association historique de Westmount
Au début de 1898, alors que les travaux de la bibliothèque étaient en cours, une pétition signée par plus de 300 résidents fut présentée au Conseil municipal, dans laquelle on réclamait la construction d’un centre municipal destiné aux assemblées publiques, une salle pour les rencontres amicales, un gymnase, une piscine et une piste de curling.
À cette époque, les seuls locaux publics existants étaient ceux du Elm Hall. Mis à part celles du Club de curling Heather, on comptait peu d’installations sportives intérieures. Réceptif à l’idée de construire un centre communautaire, le Conseil décida toutefois de ne pas y inclure de piste de curling, mais consentit, sous d’autres rapports, à construire l’installation comme demandé.
Une somme de 25 000 $ fut allouée à ce projet, somme un peu plus généreuse que celle qui avait été accordée à la construction de la bibliothèque, mais qui, étant donné les installations prévues, était à peine plus considérable. On choisit un emplacement à proximité de la bibliothèque où l’on entreprit des travaux de construction. En 1899, le Victoria Hall ouvrait officiellement ses portes au public.
– Texte rédigé par Aline Gubbay de l’Association historique de Westmount
En 1897, toutes les communautés de l’Empire britannique se préparèrent pour célébrer le jubilé de diamants de l’accession au trône de la Reine Victoria. À Westmount, un insigne municipal fut émis spécialement pour le jubilé et on célébra le Jour de Victoria en tirant des coups de canon sur le terrain découvert du Club de raquette Saint-George, en divertissant la population avec un spectacle pour enfants présenté dans le Parc de Westmount et en terminant la soirée par des feux d’artifices d’une beauté éblouissante.
Mais l’idée du Conseil étant de faire de cet événement un projet à long terme, on nomma un groupe chargé d’examiner différentes options. Le Comité d’organisation du jubilé général sur le monument commémoratif permanent de Westmount décida de construire une bibliothèque municipale gratuite ouverte au public. Une décision finale qui devait faire de cette bibliothèque la première en son genre dans la province de Québec.
Après une étude approfondie, un site de seize acres de terrain fut choisi au sud de la rue Sherbrooke, qu’on proposa de baptiser Parc du jubilé de Victoria. Reconnu comme impropre aux activités agricoles, ce terrain avait été laissé pratiquement intact.
Cet emplacement était idéal pour la future bibliothèque. Un atout supplémentaire était aussi la ligne de tramways de la rue Sherbrooke qui longeait la partie supérieure du parc et grâce à laquelle on pouvait facilement avoir accès au site.
Aussi parcimonieux qu’il était à investir dans de nouveaux projets, le Conseil ne cacha pas sa joie à l’idée de recevoir des fonds d’une source inattendue. On utilisa les fonds de la compagnie de gaz Coates, laquelle manqua à un de ses engagements, pour mener à bien le projet de la bibliothèque. On examina néanmoins en détail chaque élément du projet. Les membres du Conseil rognèrent sans pitié sur les propositions de l’architecte et lorsque la bibliothèque ouvrit ses portes en 1899, l’édifice, son ameublement, ses installations et ses deux mille livres avaient été acquis pour moins de 17 000$.
– Ce texte a été rédigé par Aline Gubbay de l’Association historique de Westmount
Le Royal Montreal Regiment (RMR) est fier de se classer comme régiment d’infanterie de la première réserve de l’Armée canadienne, s’étant distingué dans la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre. Ses membres ont aussi servi en Corée, Golan, Chypre, Bosnie, Croatie, Kosovo, Afrique et Afghanistan. La RMR était la première unité officiellement bilingue du Canada.
Le Royal Montreal Regiment a été formé en 1914 dans le but de participer aux combats de la Première Guerre mondiale. Exemple typique du sacrifice consenti par le Canada au cours de cette guerre horrible, 75% des membres du RMR ont été victimes des combats, et 1 192 soldats du Régiment sont morts dans la boue de la France et de la Flandre. Les membres du RMR ont également combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale et, depuis, ont servi dans presque toutes les opérations militaires auxquelles a participé le Canada.
À l’occasion de l’année centennaire du RMR, l’Association historique de Westmount a coordonné, dans le cadre de sa série de conférences, une présentation sur l’histoire du régiment le 17 avril 2014, qui a eu lieu au manège militaire de la rue Sainte-Catherine, qui abrite le régiment. Colin Robinson, lieutenant-colonel honoraire, a partagé des photos et des témoignages retraçant les 100 années du RMR. Consultez la présentation dans la liste des documents ci-dessous.
Consultez le site web du Royal Montreal Regiment pour en savoir plus.
Forces armées : Un bref historique du Royal Montreal Regiment
Cette liste contient les noms des citoyens et des employés de la Ville de Westmount, de même que ceux qui ont résidé à Westmount la plus grande partie de leur vie et qui étaient en service actif dans les forces armées de Sa Majesté ou d’un Pays allié durant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1945. Elle contient également le nom de ceux qui ont servi outre-mer au sein de la Croix-Rouge et de l’Ambulance Saint-Jean ou de ses services auxiliaires, ainsi que les pilotes qui ont servi avec la Royal Air Force Transport Command.
Cette liste perpétue, sous une forme plus permanente, le Tableau d’honneur érigé au Victoria Hall en 1944, qui a été compilé sur l’initiative de l’Association municipale de Westmount.
Dans la préface du dernier livre de Gubbay, A View of Their Own: The Story of Westmount, Peter Trent, alors ancien maire de la ville, décrivait son écriture comme « une délicate œuvre d’amour » qui « dépeint adroitement l’histoire discrète de la ville et permet pudiquement aux lieux, aux personnages et aux bâtiments de s’adresser directement au lecteur ». Marilynn Vanderstaag, chroniqueuse au Westmount Examiner, a dit de Gubbay qu’elle était « une grande dame, généreuse et élégante, ayant un grand souci du détail. Non seulement était-elle l’auteure, mais elle assurait également la publication, la photographie et la promotion de ses livres. »
Fille d’un marchand de soie, Aline Gubbay est née à Alexandrie, en Égypte, le 20 juin 1920. Sa mère était turque, et son père un Juif de Géorgie (anciennement partie de l’Union soviétique). Aline et sa famille ont immigré en Angleterre alors qu’elle avait quatre ans. À l’âge de 15 ans, elle fut l’une des plus jeunes élèves à remporter une bourse pour étudier à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres. Ses parents ne virent pas d’un très bon œil son désir de devenir comédienne, et l’encouragèrent plutôt à étudier la photographie auprès d’une amie de la famille, Germaine Kanova. Aline devint photographe-portraitiste et fit ses premières armes auprès des gens appartenant au monde des arts. Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que le général Charles de Gaulle était en exil, elle prit la photo que la propagande de la France libre utilisa sur les pamphlets qui furent largués au-dessus de la France occupée par les nazis. En 1948, elle rencontra et épousa Eric Gubbay, un cardiologue originaire de Calcutta, et le couple immigra à Winnipeg.
Gubbay a écrit quatre livres : Le Fleuve et la montagne/The Mountain and The River, paru en 1981, Montreal’s Little Mountain, coécrit avec Sally Hooff et paru en 1984, A Street Called The Main, paru en 1989, et A View of Their Own: The Story of Westmount, paru en 1998. Sa chronique, intitulée Know Your Westmount, était publiée régulièrement dans le Westmount Examiner. Elle a enseigné l’histoire de l’art au Centre des arts visuels et l’histoire des costumes au Collège LaSalle. Elle a également été présidente de la Société historique de Westmount de 1996 à 2000.
Dans son livre A View of Their Own, Aline Gubbay présente à la fois ses propres photos et des documents d’archives originaux.
En plein cœur de Westmount se trouve la plus ancienne bibliothèque publique du Québec, qui fut construite en 1899. Prisée pour sa valeur patrimoniale, la Bibliothèque publique de Westmount est l’un des premiers édifices abritant une bibliothèque au Canada.Bien qu’elle ait été agrandie et modifiée au fil des ans, ce n’est que lors de sa restauration en 1994-1995 que cet immeuble historique retrouva sa splendeur victorienne.
Voici l’histoire de sa rénovation.
Ce livre se veut une introduction à ce patrimoine dont chaque résidant de Westmount devrait être fier et préserver jalousement. Peu de municipalités sur l’île de Montréal peuvent se vanter d’avoir un patrimoine architectural aussi riche et varié. La première partie du livre retrace les étapes du développement de la Ville, tandis que la seconde est un voyage exploratoire, à la découverte du patrimoine architectural de Westmount, tel qu’il existe aujourd’hui.
Cette publication provient d'une entente entre la Ville de Westmount et le Ministère des Affaires culturelles du Québec.
Westmount est certainement l’une des plus belles communautés résidentielles au Canada : charmante petite ville située en plein milieu d’une grande métropole.
La Petite montagne montre bien le caractère de Westmount ; de la dentelle victorienne des maisons en rangée du bas Westmount à la maçonnerie sculptée de la bibliothèque conçue par Robert Findlay, en passant par les lucarnes à petits carreaux de la maison Hurtubise et l’architecture splendide des grandes demeures en haut sur la colline, toute la beauté de notre milieu est mise en valeur.
La Ville de Westmount est une communauté résidentielle dynamique, fière de son autonomie. Située sur le flanc sud-ouest de l’un des trois sommets du Mont Royal, elle est entourée par la Ville de Montréal. Depuis sa fondation à la fin du 19e siècle, la Ville a accueilli une population diversifiée, tant d’un point de vue ethnique que spirituel ou économique.
Westmount comprend une forêt urbaine, de nombreux parcs et terrains de jeux, de même que des établissements culturels, religieux et éducatifs. Les règlements et directives de la Ville favorisent les initiatives et les pratiques durables afin de protéger l’environnement naturel et bâti. Ses efforts de conservation du bâti, de l’environnement naturel et du patrimoine – à la fois tangible et intangible – ont d’ailleurs été reconnus avec la désignation d’une grande partie de la Ville comme Lieu historique national par Parcs Canada en 2011.
« (…) L’arrondissement est un modèle typique de banlieue des époques prospères victorienne et postvictorienne au Canada, et il se distingue par un patrimoine bâti et paysager représentatif de la période entre 1890 et 1930. Un conseil responsable de l’architecture et de la planification locale règlemente le développement immobilier depuis 1914 [1916]. L’arrondissement se démarque par ses immeubles résidentiels de grande qualité, ses édifices publics notables, ses écoles, ses lieux de culte, ainsi que ses rues formant un quadrillage et son réseau d’espaces verts paysagés publics et privés. (…) »
Voici certaines définitions clés liées au mot « patrimoine », dans le domaine de la conservation du patrimoine bâti :
Lieu patrimonial : structure, bâtiment, groupe de bâtiments, arrondissement, paysage, site archéologique ou autre lieu situé au Canada et reconnu officiellement pour sa valeur patrimoniale.
Valeur patrimoniale : importance ou signification esthétique, historique, scientifique, culturelle, sociale ou spirituelle pour les générations passées, actuelles ou futures. La valeur patrimoniale d’un lieu repose sur ses éléments caractéristiques tels que les matériaux, la forme, l’emplacement, les configurations spatiales, les usages, ainsi que les connotations et les significations culturelles.
Éléments caractéristiques : matériaux, forme, emplacement, configurations spatiales, usages et connotations ou significations culturelles qui contribuent à la valeur patrimoniale d’un lieu et qu’il faut protéger pour sauvegarder cette valeur patrimoniale.
— Référence : PARCS CANADA (collaboration pancanadienne), Normes et lignes directrices pour la conservation des lieuxpatrimoniaux au Canada, 2e édition, 2010
La Ville a institué des comités liés au patrimoine, dont le Conseil local du patrimoine de Westmount (CLP) et le Comité consultatif d’urbanisme (CCU), dont chacun est pourvu d’un mandat particulier et de responsabilités.
Découvrir les comités de la Ville
La Ville est aussi munie d’un Plan d’urbanisme et d’un cadre règlementaire, comprenant des règlements normatifs et discrétionnaires.
Le Plan d’urbanisme de Westmount est un document de planification qui établit la vision de la Ville et les grandes orientations d’aménagement. L’approche de Westmount en matière d’urbanisme tient tout d’abord au maintien des atouts importants de la Ville – bâtis et naturels – à l’aide de règlementation et de zonage qui favorisent la protection et dissuade la spéculation foncière et la démolition. En insistant sur le respect de directives cherchant à préserver le caractère patrimonial, la Ville fait en sorte que la construction et la rénovation à Westmount sont appropriées au contexte et sont de haute qualité.
RÈGLEMENT SUR LES PLANS D’IMPLANTATION ET D’INTÉGRATION ARCHITECTURALE
Le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (règlement 1305), adopté en 1995, établit des directives détaillées pour la construction et la rénovation à Westmount, se basant sur des évaluations des bâtiments et des voisinages réalisées par des experts. Le territoire est réparti en 39 secteurs patrimoniaux (annexe I), dont les bâtiments partagent des caractéristiques physiques et historiques communes. L’une des quatre catégories suivantes est attribuée à chaque propriété : exceptionnel (I*), important (I), intéressant (II) ou neutre (III). Les interventions possibles pour chacune de ces catégories se trouvent dans un document d’accompagnement intitulé Directives pour rénover et construire à Westmount (annexe II).
ÉLÉMENTS CARACTÉRISTIQUES : BÂTIMENTS DE CATÉGORIE 1*
Le Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale comprend aussi le document Étude patrimoniale – Éléments caractéristiques : Bâtiments de catégorie 1*, Ville de Westmount (annexe III) qui vise à aider les propriétaires de bâtiments patrimoniaux exceptionnels (catégorie 1*) à élaborer des stratégies de conservation à long terme pour leur propriété.
DOCUMENT D’INFORMATION SUR LA STRATÉGIE DE CONSERVATION (PROPRIÉTÉS DE CATÉGORIE 1*)
Tel qu'indiqué au Règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale, les propriétaires de bâtiments de Catégorie 1* doivent élaborer une stratégie de conservation s’ils interviennent sur leur propriété. La Ville a publié un document d'information qui énumère les exigences de soumission d’une telle stratégie.
L’Église Ascension of Our Lord, la première église catholique anglaise de Westmount, a été construite en 1928 sur un terrain acheté aux Sœurs Grises. Les architectes de l’édifice néogothique en pierre étaient E.J. Turcotte, Magennis & Walsh de Boston.
La Chapelle Bethel Gospel, construite en brique de style néo-roman en 1893 sur l’avenue Western au coin d’Olivier, a changé son nom en église baptiste de Westmount en 1902. Puis, les locaux de De Maisonneuve ont été repris par les adventistes du septième jour. Depuis 1972, la chapelle Bethel Gospel occupe le bâtiment.
C’est le plus ancien édifice religieux de Westmount. Ce fut d’abord la mission de Saint-Jacques l’Apôtre, en 1892 sur l’Ouest à l’angle de Wood. Le bâtiment néogothique en brique, réalisé par les architectes Cox et Amos, a été baptisé à l’origine ” Chapelle de la Facilité ” par la Haute congrégation anglicane. Dans les années 1890, il fut agrandi à deux reprises. L’église est aujourd’hui occupée par la Maison de prière de tous les Peuples.
Shaar Hashomayim est une congrégation orthodoxe qui a ouvert ses portes sur le chemin Côte Saint-Antoine à l'angle de Kensington en 1922. L’architecte, Melville Miller, a combiné les dômes du Moyen-Orient avec des détails classiques. En 1967, une expansion majeure a été entreprise. Le Shaar est la plus ancienne et la plus grande congrégation ashkénaze au Canada.
Anciennement connue sous le nom d’Église Melville, cet édifice néo-gothique en brique a été conçu par Edward Maxwell, sur l’avenue Elgin (qui a été rebaptisée avenue Melville en son honneur). Le bâtiment a été repris par l’Église orthodoxe serbe en 1976.
En 1914, l’Église méthodiste du Dominion emménage dans une modeste salle sur l’avenue Roslyn. L’imposante Église Dominion Douglas United de style néogothique de l’architecte américain Badgley & Nicklas a été construite à côté du premier bâtiment en 1927, après une fusion avec Douglas Methodist. En 1985, les membres de St. Andrew’s United se sont joints à la congrégation, suivis des membres d’Erskine et de l’American Church en 2004. À la suite de ces fusions, l’église a été rebaptisée Mountainside United Church.
En 1901, la première église catholique de Westmount, Saint-Léon-de-Westmount, fut construite sur des terres agricoles achetées aux Sœurs Grises. La conception de l’extérieur du bâiment de style néo-roman et les modifications radicales qui ont été faites en 1920 sont l’oeuvre de l’architecte G.A. Monette. La décoration intérieure a été réalisée dans les années 1920 par l’artiste d’origine italienne Guido Nincheri. L’intérieur de Saint-Léon a été déclaré Lieu national historique en 1997.
En 1875, l’Église anglicanne St. Matthias est la première à ouvrir ses portes à Westmount. Le bâtiment en planches à clin blanches surplombait le chemin Côte Saint-Antoine à l’angle de l’actuelle avenue Church Hill, sur un terrain donné par Mme R.T. Raynes à l’angle de son domaine ” Forden “.
En 1912, l’église en bois fut remplacée par un bâtiment en pierre de style néo-gothique conçu par Ross & MacFarlane. La structure originale a continué d’être utilisée comme salle paroissiale par la Congrégation anglicane pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, une cloche de l’église originale est exposée sur la pelouse.
En 1911, la communauté juive de Westmount établit sa première synagogue, Temple Emanu-El sur la rue Sherbrooke à l'angle de l'avenue Elm. Les fondateurs étaient des adeptes du judaïsme réformé. Le bâtiment de style néo-byzantin, conçu par la firme Hutchison, Wood & Miller, a été détruit par un incendie en 1957. Il a été complètement reconstruit en 1960. Aujourd’hui, c’est la plus ancienne synagogue réformiste libérale au Canada et elle demeure la seule synagogue réformatrice de Montréal.
L’église Grace Baptist a été construite en brique en 1893, dans le style néo-roman sur l'avenue Western à l'angle de l'avenue Olivier. En 1902, l’église a changé de nom pour s’appeller Westmount Baptist Church. Les locaux situés sur le boulevard De Maisonneuve ont été repris par les adventistes du Septième jour. Depuis 1972, la chapelle Bethel Gospel occupe le bâtiment. En 1925, l’église Westmount Baptist Baptist a déménagé dans un bâtiment de style ‘”Beaux-Arts” conçu par Sydney Comber et situé au croisement de la rue Sherbrooke et de l'avenue Roslyn.
L’Église Westmount Park United a été conçue en 1929 par l’architecte A. Leslie Perry et construite en pierre dans un style néo-gothique. En 1961, la congrégation du Calvary Church s’y est jointe, suivie de celle du Melville Presbyterian.
L’Église Stanley Prebyterian a été construite, en brique, sur l’avenue Westmount à l'angle de l'avenue Victoria en 1913. Le bâtiment a été conçu par Hutchison, Wood & Miller dans un style néo-byzantin avec un dôme et des arcs en plein cintre. Les Adventistes du Septième jour occupent les lieux depuis 1972.