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Le réseau de parcs et espaces verts de Westmount constitue un patrimoine très riche, dont 12 parcs, 22 espaces verts et une réserve naturelle boisée, la majorité créée avant l’année 1940.
Malgré son urbanisation, le paysage et la verdure de Westmount sont fortement influencés par son emplacement sur le flanc ouest du Mont-Royal et par la présence de l’un des trois sommets du Site patrimonial du Mont-Royal sur son territoire. De plus, le caractère de chacun des parcs de Westmount reflète les riches traditions d’horticulture et de sports au cours de l’histoire de la ville.
Westmount possède aussi un réseau unique d’escaliers publics, permettant le passage d’une rue à l’autre et offrant des vues exceptionnelles.
La Ville favorise un mode de vie sain en encourageant ses citoyens à utiliser leurs espaces verts et escaliers publics dans le cadre de parcours santé. Nous vous invitons à prendre le temps de découvrir les magnifiques parcs et espaces verts de Westmount.
Cette forêt urbaine naturelle occupe le sommet ouest du mont Royal et fait partie du territoire protégé du Site patrimonial du Mont-Royal. Achetés en 1895 par Sir William Macdonald, cet ensemble de terrains boisés a été octroyé à l’Université McGill pendant les années 1920 et ensuite acheté par Westmount en 1940 avec la stipulation que le site soit préservé comme réserve naturelle à perpétuité. Le bois Summit demeure un écosystème unique au cœur de la ville et un havre de paix pour les promeneurs.
Avec ses 231 000 mètres carrés, soit un peu plus de 57 acres, ce parc est le plus grand des espaces verts de Westmount. Dans ce boisé soigneusement préservé et sillonné de sentiers, oiseaux et animaux sauvages trouvent refuge dans les habitats naturels. Le bois abrite aussi beaucoup d’espèces de plantes et de fleurs sauvages. Misant sur votre collaboration pour préserver cet habitat fragile, la Ville vous demande de vous abstenir de cueillir des plantes et de piétiner la végétation.
La partie nord du bois Summit, entre le chemin Summit et l’av. Oakland, a été fermée aux véhicules et la chaussée a été enlevée. Elle a été remplacée par un chemin piétonnier, inauguré en 2017. Il est INTERDIT de faire du vélo dans le bois Summit.
Le bois Summit demeure un écosystème unique au cœur de la ville et un havre de paix pour les promeneurs.
Le parc King George, qu’on appelle encore communément et affectueusement parc Murray – du nom de William Murray qui avait vendu une partie de sa ferme à la Ville dans les années ’20 –, a été rebaptisé en 1939 à l’occasion de la visite au Canada du roi d’Angleterre et de son épouse, la reine Élizabeth.
À l’extrémité nord de ce parc, qui s’étend sur 5,7 hectares, se trouve un immense terrain où se pratique le jeu de la crosse, sport national du Canada, de même que le rugby et le soccer. Durant l’hiver, une patinoire extérieure y est aménagée pour le grand plaisir des amateurs de patinage.
On retrouve dans la partie centrale du parc King George un parc canin, des courts de tennis, une pataugeoire, un panier de basketball, ainsi que le pavillon conçu par Robert Findlay, architecte de Westmount mondialement connu. En 1936, la Ville avait commandé à Findlay et à son fils Frank la création d’un pavillon dans le parc, possiblement comme projet de création d’emplois pendant la grande crise. Dans cette structure de pierre de style classique on trouve des vestiaires et des toilettes.
Dans la partie est du parc, à la mi-pente, se trouvent un terrain de jeu et un aménagement avec un petit étang.
Suite à la recommandation d’un comité de citoyens en 1890, la Ville acquiert des terrains en 1898 pour créer le parc Westmount. Dans la portion nord-ouest du site, La Bibliothèque publique de Westmount et le centre Victoria Hall y ont ouvert leurs portes l’année suivante.
Dessiné en 1912 par M. J. Howard Manning dans l’esprit de Frederick Law Olmsted, architecte-paysager du parc Mont Royal et du Central Park de New York, l’aménagement respecte les cours d’eau naturels, les ravins et les zones boisées qu’on y trouvait.
Aujourd’hui, cet espace de 10,6 hectares comprend une pataugeoire, une aire de jeux pour enfants, de belles plantations florales, trois terrains de baseball, un vaste terrain de jeux, un parc canin, une piste cyclable et des courts de tennis. Dans la partie sud-ouest, un complexe sportif de haute technologie abritant deux patinoires souterraines et une piscine est partiellement dissimulée sous un toit vert.
Ce site appartient à la Ville depuis 1898 et l’aménagement du belvédère, des escaliers et de l’espace vert a été effectué pendant les années 1930. À partir du belvédère, se déploie une impressionnante vue sur Westmount, le centre-ville de Montréal et le fleuve Saint-Laurent. Au pied du belvédère, le petit boisé du Park constitue une extension du bois Summit.
Le parc Argyle présente une oasis de verdure au carrefour achalandé de l’avenue Westmount et The Boulevard. Issu du découpage de la propriété Notman, cette petite parcelle apparaît sur les plans de la Ville dès 1898 et forme, avec les habitations qui y font face, un ensemble urbain harmonieux.
En 1902 apparaît à cet endroit un grand ilôt vert appelé Garden Point, la même année que la construction du boulingrin. En 1922, on y ajoutera l’hôtel de ville, conçu par le célèbre architecte Robert Findlay, ainsi que le cénotaphe, œuvre de George Hill, un hommage aux citoyens de Westmount morts sur les champs de bataille de la première guerre mondiale.
Crée en 1887 par la Montreal Amateur Athletic Association (MAAA), c’est le plus ancien parc de Westmount. Acheté en 1936 par la Ville, il comprenait alors des estrades couvertes et de nombreux terrains de sport. Sa vocation demeure la même aujourd’hui, mais il joue aussi un rôle de parc de quartier muni d’aires de jeu, de terrains de tennis, de jardins communautaires et d’un parc canin.
Cet espace vert a été loué du Monk Estate en 1901 afin d’en faire un boulingrin et le Club de boulingrin de Westmount s’établit formellement l’année suivante. Le terrain fut acheté par la Ville en 1920 et est toujours loué au Club. Le pavillon original, démoli en 1996, a été remplacé par un bâtiment de reproduction, mais élargi. Ces terrains de jeu, situés sur le côté nord de la rue Sherbrooke à l’av. Kensington, apportent une tranquillité visuelle à cet artère de circulation important.
Ces petits îlots verts, situés à travers la Ville, s’inscrivent dans la tradition horticole de Westmount et le mouvement des banlieues-jardins du 20e siècle. Ces parcelles vertes s’intègrent de façon harmonieuse au paysage et au caractère résidentiel des quartiers de Westmount et incluent :
Définie par son paysage en pente, la Ville de Westmount a de nombreux couloirs verts et escaliers publics, parfois des raccourcis à certaines rues, fournissent aussi un accès à des vues impressionnantes sur la Ville et sur le fleuve St-Laurent. La majorité de ces espaces verts minuscules ont été établi en début du 20e siècle.
Les parcs de Westmount sont aménagés de manière à offrir une accessibilité aux personnes à mobilité réduite : larges chemins pavés où possible, toilettes accessibles, un nombre suffisant de bancs et un éclairage approprié.
La majorité des terrains de jeu dans les parcs publics sont équipés de balançoires adaptées qui répondent aux normes de la ADA.
Il est interdit de nourrir les oiseaux et animaux sauvages dans les parcs et dans les espaces publics de Westmount (règlement 1475).
Les chiens doivent être tenus en laisse en tout temps, à l’exception des parcs canins. Les licences de chien émis par Westmount sont obligatoires pour avoir accès aux parcs canins. Utilisez le bouton ici-bas pour en savoir plus sur la règlementation pertinente, les parcs canins et comment obtenir un permis de chien.
Tous les parcs de Westmount sont fermés au public la nuit entre minuit et 5 h (règlement 69).
En raison de l’augmentation spectaculaire des incidents de vandalisme, de graffitis et d’infractions relatives à la toxicomanie dans les parcs municipaux, la Ville de Westmount a instauré un couvre-feu dans tous ses parcs en juin 2007. Tous les parcs de Westmount sont fermés au public à tous les soirs entre minuit et 5 h. La nouvelle réglementation touchant le couvre-feu fait partie du Règlement 1350, lequel modifie le Règlement 69 concernant les parcs.
Dans le cas d’une première infraction, les contrevenants sont passibles d’une amende d’au moins 75 $ plus les frais et, dans le cas d’une récidive, d’une amende de 300 $ plus les frais.
Westmount, ville à caractère urbaine et principalement résidentielle, reconnaît l’importance des espaces verts sur son territoire et leur accès pour le public en tout temps. Ses parcs sont destinés à un usage public et doivent rester ouverts et accessibles en tout temps.
Les événements privés nécessitant la réservation d’un parc ou la délimitation d’une zone pour un usage privé ne sont pas autorisés. Des résidents ou des organismes communautaires de Westmount peuvent faire une demande d’usage d’un espace vert pour certains événements. Utilisez le bouton plus bas pour consulter la politique de la Ville et pour connaître les consignes d’utilisation des parcs pour un événement.
Il est interdit de fumer toute substance dans les parcs et les espaces verts de Westmount. Ceci inclut l’usage de cigarettes électroniques. Une nouvelle interdiction est entrée en vigueur le 8 septembre 2018.
Les arbres sont une partie importante du caractère et de l’histoire de Westmount. Depuis le temps des Iroquois jusqu’à présent, en passant par l’arrivée des français et des britanniques, le territoire local a été défini par ses charmants sentiers et routes qui serpentent à travers le boisé du flanc ouest du mont Royal.
Le mot « forêt » n’est pas réservé uniquement aux étendues d’arbres dans des milieux sauvages. Parfois appelée « infrastructure verte », la forêt urbaine se définit comme l’ensemble des arbres et de la végétation, publique et privé, faisant partie d’une zone bâtie. En contraste à l’infrastructure grise, les arbres représentent un lien essentiel entre les citadins et le monde naturel.
Initialement composée d’érables, de bouleaux, et d’ormes, la forêt locale a subi des changements avec l’arrivée des colons européens, qui ont introduit progressivement des arbres fruitiers et des plantes ornementales, et plus tard, des arbres rustiques bien adaptés aux rigueurs de l’environnement urbain.
Nombreux sont les arbres de longue vie à Westmount. Éléments importants de notre patrimoine collectif, ces arbres sont des trésors à préserver et ce, particulièrement dans le contexte du milieu urbain contemporain. La Ville prend toutes les mesures nécessaires afin de protéger et d’assurer la longévité de ces arbres historiques.
Westmount encourage également la plantation d’arbres sur les terrains privés. Chaque année au printemps, la Ville offre gratuitement de jeunes arbres ornementaux ou fruitiers aux résidents qui souhaitent les planter sur leur propriété.
Comme plusieurs autres villes nord-américaines, la forêt urbaine contemporaine de Westmount se compose principalement de variétés de l’érable de Norvège (Acer platanoides). Plusieurs de ces érables ont été plantés vers le milieu du 20e siècle. Ces arbres robustes étaient privilégiés à cause de leur croissance accélérée afin de combler la disparition rapide de l’orme américain dû à la maladie hollandaise de l’orme.
La Ville s’engage à développer une stratégie proactive pour assurer une bonne gestion de ses arbres. Privilégiant de nouvelles technologies, des pratiques arboricoles de pointe et la prise de décision fondée sur la science, la Ville travaille au développement d’une forêt en santé et biologiquement diversifiée.
En plantant des cultivars d’arbres appropriés sur le plan écologique – le bon arbre au bon endroit – et en utilisant les meilleures pratiques de gestion (MPG), la Ville léguera une forêt urbaine abondante aux générations futures.
Westmount s’est engagée à observer, à évaluer et à entretenir continuellement ses arbres, remplaçant ponctuellement certains d’entre eux afin d’assurer une forêt robuste, abondante et diversifiée à travers son territoire.
La durée de vie typique d’un arbre urbain est approximativement 60 ans. Considérant que la majorité de la population d’érables de Norvège sur le territoire de la Ville aurait entre 60 et 80 ans, un bon nombre connaîtra un déclin de santé dans un avenir proche. Les techniques d’élagage, de câblage, et d’autres méthodes d’entretien sont utilisées pour prolonger la durée de vie des arbres et d’assurer la sécurité du public. Cependant, dans de nombreux cas, l’abattage sera la meilleure option pour améliorer la diversité biologique ainsi que la diversité de l’âge des arbres de la forêt.
Les forêts urbaines fournissent des services écosystémiques essentiels, dont l’amélioration de la santé mentale et physique, l’amélioration de la qualité de l’eau, de l’air et des sols, une meilleure gestion des eaux pluviales, un habitat pour la faune, de l’ombre et une réduction de l’effet d’îlot de chaleur.
De plus, l’esthétique d’un boisé urbain apporte un véritable retour économique, augmentant ainsi la valeur des propriétés et contribuant à la réussite des quartiers d’affaires.
L’évaluation de la santé d’un arbre, un processus complexe, implique un équipement spécialisé et une expertise professionnelle. Il peut comprendre la détection de problèmes structurels ou le diagnostic de maladies qui réduisent la vigueur de l’arbre et ralentissent la croissance des arbres environnants. Au cours des dernières années, l’agrile du frêne (Agrilus planipennis), un coléoptère importé d’Asie, a tué de nombreux frênes, causant d’immenses dégâts aux forêts sauvages et urbaines dans la région nord-est du continent.
L’agrile du frêne (Agrilus Planipennis)
Quoique l’agrile du frêne peut voler une distance de quelques kilomètres, les facteurs qui contribuent le plus à la propagation sont le bois de chauffage, les pépinières, les arbres, les bûches, le bois de charpente et les copeaux d’écorce.
Dépérissement de l’arbre, incluant :
Si vous observez des signes d’infestation sur vos arbres ou si vous planifiez déplacer du bois de chauffage (camping, gestion d’un boisé), contactez l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour plus d’information.
“Ce projet consiste à relâcher des ennemis naturels de l’agrile, des guêpes parasitoïdes de l’espèce Tetrastichus planipennisi (Photo : David Cappaert, Michigan State University, Bugwood.org) et de l’espèce Oobius agrili dans certains boisés de l’île de Montréal. Les espèces de parasitoïdes qui sont utilisées à Montréal sont toutes deux originaires de Chine, de la même région géographique d’où provient l’agrile du frêne. L’importation et l’utilisation de Tetrastichus planipennisi au Canada a été approuvée en 2013 par l’ACIA. En juillet 2015, l’ACIA a également approuvé l’utilisation d’Oobius agrili au Canada.”
Des insectes invasifs et des maladies peuvent survivre dans le bois coupé. Déplacer du bois de chauffage non traité, même s’il s’agit que de quelques kilomètres, est un moyen courant de répendre ceux-ci.
Ces ravageurs tuent les arbres, qu’ils fassent parti d’une forêt, d’une ville ou d’un parc. Ceci affecte la qualité de l’air et de l’eau, prive les animaux de leurs habitats, endommage les propriétés privées et réduit la valeur des terres. De plus, l’industrie forestière du Canada est affectée: nous perdons la capacité d’échanger notre bois avec les pays qui ne veulent pas de ces insectes.
L’agrile du frêne, par exemple, a tué des millions de frênes au Canada. De son propre gré, elle ne se déplace pas loin. C’est en se cachant dans le bois de chauffage qu’elle a pu traverser de vastes distances.
Déplacer du bois de chauffage d’un endroit où des insectes invasifs ont été trouvés est en violation de la loi sur la protection des végétaux, avec des amandes allant jusqu’à $50,000 et/ou poursuite judicière. Soyez au courant des lois et restrictions en place si vous déplacez du bois.
Pour plus d’information sur ces restrictions, contactez L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
La livrée des forêts (Malacosoma disstria)
La livrée des forêts est un insecte indigène de l’Amérique du Nord qui elle est largement répandu dans tout le continent. En fait, c’est l’un des insectes défoliateurs les plus connus.
La livrée des forêts ne se reproduit qu’une fois par année. Les premières chenilles apparaissent au début du mois de mai, lors de l’étalement des feuilles du peuplier faux tremble, son hôte préféré. Depuis leur apparition jusqu’à ce qu’elles atteignent leur maturité, vers la mi-juin, elles en dévorent le tendre feuillage avec avidité. Pendant ce temps, elles connaissent cinq mues larvaires.
Au Canada, la livrée des forêts a été observée sur 29 essences différentes, dont 27 sortes de feuillus. Cependant, ses hôtes préférés demeurent, en ordre décroissant, le peuplier faux tremble, le bouleau à papier, l’érable à sucre, les saules et le chêne rouge. L’érable rouge ne l’attire aucunement.
Les livrées des forêts peuvent, occasionnellement, défolier gravement, sinon complètement, leurs hôtes, et ce, sur de vastes territoires.
On peut recourir à divers traitements pour protéger les arbres d’ornementation, comme l’aspersion avec une eau additionnée de détergent à vaisselle (1 c. à thé par litre). L’insecticide biologique, Bacillus thuringiensis (B.t.), vendu sous diverses marques de commerce, est également efficace contre la livrée des forêts. L’insecte qui l’ingère meurt quelques jours plus tard. Le B.t. doit donc être appliqué très tôt au printemps, dès que le feuillage a atteint sa taille maximale, pour que l’insecticide se dépose sur une surface adéquate. Dans les peuplements de grande valeur, on peut engager la lutte avec le B.t., si le relevé de la population d’œufs effectué à l’automne laisse présager des dégâts importants pour le printemps suivant.
Pour plus d’information, visitez le site du Ministère des Richesses naturelles et des Forêts d’Ontario.
Le Service des Travaux Publics n’intervient que sur les arbres publics. Si vous ne trouvez pas l’arbre sur la carte, veuillez indiquer votre adresse dans le champ message.
Prenez note : Si vous demandez une évaluation pour des travaux sur des arbres à proximité du réseau électrique, veuillez communiquer avec le Service à la clientèle d’Hydro Westmount au 514 925-1414.