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Parcs et espaces verts

Le réseau de parcs et espaces verts de Westmount constitue un patrimoine très riche, dont 12 parcs, 22 espaces verts et une réserve naturelle boisée, la majorité créée avant l’année 1940.

Malgré son urbanisation, le paysage et la verdure de Westmount sont fortement influencés par son emplacement sur le flanc ouest du Mont-Royal et par la présence de l’un des trois sommets du Site patrimonial du Mont-Royal sur son territoire. De plus, le caractère de chacun des parcs de Westmount reflète les riches traditions d’horticulture et de sports au cours de l’histoire de la ville.

Westmount possède aussi un réseau unique d’escaliers publics, permettant le passage d’une rue à l’autre et offrant des vues exceptionnelles.

La Ville favorise un mode de vie sain en encourageant ses citoyens à utiliser leurs espaces verts et escaliers publics dans le cadre de parcours santé. Nous vous invitons à prendre le temps de découvrir les magnifiques parcs et espaces verts de Westmount.

Bois Summit

Cette forêt urbaine naturelle occupe le sommet ouest du mont Royal et fait partie du territoire protégé du Site patrimonial du Mont-Royal. Achetés en 1895 par Sir William Macdonald, cet ensemble de terrains boisés a été octroyé à l’Université McGill pendant les années 1920 et ensuite acheté par Westmount en 1940 avec la stipulation que le site soit préservé comme réserve naturelle à perpétuité. Le bois Summit demeure un écosystème unique au cœur de la ville et un havre de paix pour les promeneurs.

Avec ses 231 000 mètres carrés, soit un peu plus de 57 acres, ce parc est le plus grand des espaces verts de Westmount. Dans ce boisé soigneusement préservé et sillonné de sentiers, oiseaux et animaux sauvages trouvent refuge dans les habitats naturels. Le bois abrite aussi beaucoup d’espèces de plantes et de fleurs sauvages. Misant sur votre collaboration pour préserver cet habitat fragile, la Ville vous demande de vous abstenir de cueillir des plantes et de piétiner la végétation.

La partie nord du bois Summit, entre le chemin Summit et l’av. Oakland, a été fermée aux véhicules et la chaussée a été enlevée. Elle a été remplacée par un chemin piétonnier, inauguré en 2017. Il est INTERDIT de faire du vélo dans le bois Summit.

Le bois Summit demeure un écosystème unique au cœur de la ville et un havre de paix pour les promeneurs.

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Parc King George

Le parc King George, qu’on appelle encore communément et affectueusement parc Murray – du nom de William Murray qui avait vendu une partie de sa ferme à la Ville dans les années ’20 –, a été rebaptisé en 1939 à l’occasion de la visite au Canada du roi d’Angleterre et de son épouse, la reine Élizabeth.

À l’extrémité nord de ce parc, qui s’étend sur 5,7 hectares, se trouve un immense terrain où se pratique le jeu de la crosse, sport national du Canada, de même que le rugby et le soccer. Durant l’hiver, une patinoire extérieure y est aménagée pour le grand plaisir des amateurs de patinage.

On retrouve dans la partie centrale du parc King George un parc canin, des courts de tennis, une pataugeoire, un panier de basketball, ainsi que le pavillon conçu par Robert Findlay, architecte de Westmount mondialement connu. En 1936, la Ville avait commandé à Findlay et à son fils Frank la création d’un pavillon dans le parc, possiblement comme projet de création d’emplois pendant la grande crise. Dans cette structure de pierre de style classique on trouve des vestiaires et des toilettes.

Dans la partie est du parc, à la mi-pente, se trouvent un terrain de jeu et un aménagement avec un petit étang.

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Parc Westmount

Suite à la recommandation d’un comité de citoyens en 1890, la Ville acquiert des terrains en 1898 pour créer le parc Westmount. Dans la portion nord-ouest du site, La Bibliothèque publique de Westmount et le centre Victoria Hall y ont ouvert leurs portes l’année suivante.

Dessiné en 1912 par M. J. Howard Manning dans l’esprit de Frederick Law Olmsted, architecte-paysager du parc Mont Royal et du Central Park de New York, l’aménagement respecte les cours d’eau naturels, les ravins et les zones boisées qu’on y trouvait.

Aujourd’hui, cet espace de 10,6 hectares comprend une pataugeoire, une aire de jeux pour enfants, de belles plantations florales, trois terrains de baseball, un vaste terrain de jeux, un parc canin, une piste cyclable et des courts de tennis. Dans la partie sud-ouest, un complexe sportif de haute technologie abritant deux patinoires souterraines et une piscine est partiellement dissimulée sous un toit vert.

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Parc Devon

Un parc appelé Westview occupait une partie du parc Devon dès 1902 et l’aménagement actuel existe depuis 1949. Son ambiance champêtre, ses arbres matures et ses pentes s’inscrivent dans le contexte de sa proximité au sommet.

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Parc Sunnyside et Belvédère Summit

Ce site appartient à la Ville depuis 1898 et l’aménagement du belvédère, des escaliers et de l’espace vert a été effectué pendant les années 1930. À partir du belvédère, se déploie une impressionnante vue sur Westmount, le centre-ville de Montréal et le fleuve Saint-Laurent. Au pied du belvédère, le petit boisé du Park constitue une extension du bois Summit.

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Parc Argyle

Le parc Argyle présente une oasis de verdure au carrefour achalandé de l’avenue Westmount et The Boulevard. Issu du découpage de la propriété Notman, cette petite parcelle apparaît sur les plans de la Ville dès 1898 et forme, avec les habitations qui y font face, un ensemble urbain harmonieux.

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Parc Prince-Albert

Ce parc muni de jeux a été créé en 1927, puis agrandi en 1938. Le chalet a été construit en 1940. Sa forme rectangulaire est le reflet de la trame de rue du secteur. On y retrouve une patinoire extérieure en hiver et un jeu d’eau accessible en été.

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Parc de l'Hôtel de ville et Garden point

En 1902 apparaît à cet endroit un grand ilôt vert appelé Garden Point, la même année que la construction du boulingrin. En 1922, on y ajoutera l’hôtel de ville, conçu par le célèbre architecte Robert Findlay, ainsi que le cénotaphe, œuvre de George Hill, un hommage aux citoyens de Westmount morts sur les champs de bataille de la première guerre mondiale.

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Jardins Queen Elizabeth

Aménagé sue les anciennes terres du domaine des Sulpiciens, l’aménagement harmonieux de ce parc offre, dans un secteur très urbain, une petite oasis de verdure. Il comprend un terrain de jeu pour les enfants et une patinoire en hiver.

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Terrains d'athlétisme de Westmount

Crée en 1887 par la Montreal Amateur Athletic Association (MAAA), c’est le plus ancien parc de Westmount. Acheté en 1936 par la Ville, il comprenait alors des estrades couvertes et de nombreux terrains de sport. Sa vocation demeure la même aujourd’hui, mais il joue aussi un rôle de parc de quartier muni d’aires de jeu, de terrains de tennis, de jardins communautaires et d’un parc canin.

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Parc Stayner

La portion est du parc, construite en 1924, s’appelait parc Clandeboye avant l’ajout de la partie ouest en 1936. Aujourd’hui, le parc Stayner inclut un terrain de jeu, un terrain de basketball, un jeu d’eau, des terrains de tennis en été et une patinoire extérieure en hiver.

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Jardin d'enfants Bruce

Créé en 1937 et réaménagé en 2001, ce petit parc de poche offre un terrain de jeu ombragé aux enfants du voisinage.

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Jardin d'enfants Somerville

Ce petit parc de poche a été constitué en 1939 et réaménagé en 1994 et en 2001. On y retrouve un trerrain de jeu ombragé dédié aux jeunes enfants du voisinage.

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Boulingrin de Westmount

Cet espace vert a été loué du Monk Estate en 1901 afin d’en faire un boulingrin et le Club de boulingrin de Westmount s’établit formellement l’année suivante. Le terrain fut acheté par la Ville en 1920 et est toujours loué au Club. Le pavillon original, démoli en 1996, a été remplacé par un bâtiment de reproduction, mais élargi. Ces terrains de jeu, situés sur le côté nord de la rue Sherbrooke à l’av. Kensington, apportent une tranquillité visuelle à cet artère de circulation important.

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Îlots verts publics

Ces petits îlots verts, situés à travers la Ville, s’inscrivent dans la tradition horticole de Westmount et le mouvement des banlieues-jardins du 20e siècle. Ces parcelles vertes s’intègrent de façon harmonieuse au paysage et au caractère résidentiel des quartiers de Westmount et incluent :

  • les jardins Surrey
  • l’îlot Clarke (situé à l’extrémité nord de l’avenue)
  • l’îlot NDG-Claremont
  • les îlots Forden (2), entre Côte-St-Antoine et Westmount
  • les îlots Dorchester et Clarke
  • l’îlot Weredale
  • l’espace vert de la rue Prospect
  • l’espace vert Lansdowne-Ste-Catherine (au nord-est de l’intersection)
  • l’espace vert Glen-Ste-Catherine (au sud-ouest de l’intersection)
  • l’espace vert York-Ste-Catherine
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Escaliers et rampes publics

Définie par son paysage en pente, la Ville de Westmount a de nombreux couloirs verts et escaliers publics, parfois des raccourcis à certaines rues, fournissent aussi un accès à des vues impressionnantes sur la Ville et sur le fleuve St-Laurent. La majorité de ces espaces verts minuscules ont été établi en début du 20e siècle.

  • escalier Sunnyside (au belvédère Summit)
  • escalier Roslyn (au nord du Boulevard)
  • escalier The Boulevard-ch. Edgehill-rue Summit Circle (au nord de Renfrew)
  • escalier Bellevue-Sunnyside (à partir de l’extrémité nord d’Aberdeen)
  • pente Mount-Pleasant (entre Holton et St-Sulpice)
  • escalier Thornhill (à partir de l’extrémité nord de Stanton)
  • croissant Belmont (près de Côte-St-Antoine et Lansdowne)
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Informations supplémentaires

Accessibilité

Les parcs de Westmount sont aménagés de manière à offrir une accessibilité aux personnes à mobilité réduite : larges chemins pavés où possible, toilettes accessibles, un nombre suffisant de bancs et un éclairage approprié.

La majorité des terrains de jeu dans les parcs publics sont équipés de balançoires adaptées qui répondent aux normes de la ADA.

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Animaux sauvages

Il est interdit de nourrir les oiseaux et animaux sauvages dans les parcs et dans les espaces publics de Westmount (règlement 1475).

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Barbecues

L’usage de barbecue est défendu dans les parcs de Westmount.

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Chiens

Les chiens doivent être tenus en laisse en tout temps, à l’exception des parcs canins. Les licences de chien émis par Westmount sont obligatoires pour avoir accès aux parcs canins. Utilisez le bouton ici-bas pour en savoir plus sur la règlementation pertinente, les parcs canins et comment obtenir un permis de chien.

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Couvre-feu

Tous les parcs de Westmount sont fermés au public la nuit entre minuit et 5 h (règlement 69).

En raison de l’augmentation spectaculaire des incidents de vandalisme, de graffitis et d’infractions relatives à la toxicomanie dans les parcs municipaux, la Ville de Westmount a instauré un couvre-feu dans tous ses parcs en juin 2007. Tous les parcs de Westmount sont fermés au public à tous les soirs entre minuit et 5 h. La nouvelle réglementation touchant le couvre-feu fait partie du Règlement 1350, lequel modifie le Règlement 69 concernant les parcs.

Dans le cas d’une première infraction, les contrevenants sont passibles d’une amende d’au moins 75 $ plus les frais et, dans le cas d’une récidive, d’une amende de 300 $ plus les frais.

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Événements

Westmount, ville à caractère urbaine et principalement résidentielle, reconnaît l’importance des espaces verts sur son territoire et leur accès pour le public en tout temps. Ses parcs sont destinés à un usage public et doivent rester ouverts et accessibles en tout temps.

Les événements privés nécessitant la réservation d’un parc ou la délimitation d’une zone pour un usage privé ne sont pas autorisés. Des résidents ou des organismes communautaires de Westmount peuvent faire une demande d’usage d’un espace vert pour certains événements. Utilisez le bouton plus bas pour consulter la politique de la Ville et pour connaître les consignes d’utilisation des parcs pour un événement.

Politique sur l'usage des parcs pour les événements

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Interdiction de fumer

Il est interdit de fumer toute substance dans les parcs et les espaces verts de Westmount. Ceci inclut l’usage de cigarettes électroniques. Une nouvelle interdiction est entrée en vigueur le 8 septembre 2018.

Plus d'informations

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Plantes invasives

Identifiez et limitez la présence de plantes envahissantes à Westmount

Les plantes envahissantes sont des espèces d’arbres, d’arbustes, de graminées et de fleurs exotiques propagées par l’activité humaine. Elles ont souvent la capacité de se reproduire et de se répandre rapidement et de déplacer les espèces indigènes, provoquant un déséquilibre de l’écosystème. Selon l’Union international pour la conservation de la nature, les espèces exotiques envahissantes représentent la deuxième menace la plus importante pour la biodiversité, après la destruction de l’habitat.

Dans leurs nouveaux écosystèmes, les espèces exotiques envahissantes deviennent des prédateurs, des compétiteurs, des parasites, des géniteurs d’hybrides et des sources de maladies pour nos plantes et nos animaux indigènes et domestiques. L’impact de ces espèces exotiques sur les écosystèmes, les habitats et les espèces indigènes est grave et souvent irréversible.

La prévention est essentielle pour contrôler la propagation des plantes envahissantes. Consultez l’information ci-dessous pour en savoir plus sur la petite herbe à poux et sur la renouée japonaise, un envahisseur exotique qui a été identifié à Westmount.

Sources : Environnement et ressources naturelles (Canada), Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (Québec)

Herbe à poux
(Ambrosia artemisiifolia)

La petite herbe à poux — plante envahissante très répandue au Québec — constitue la plus importante cause de la rhinite allergique, souvent appelée rhume des foins. Plus de 10% de la population est affectée par le pollen, qui peut provoquer des éternuements, des irritations au nez et aux yeux, de la toux et de l’asthme. Pendant sa période de floraison, entre le mi-juillet et le premier gel automnal, chaque plante d’herbe à poux peut produire plusieurs millions de grains de pollen très légers qui sont facilement transportés par le vent.

IDENTIFIER
Plante annuelle à feuilles dentelées et fleurs en épis, l’herbe à poux peut atteindre jusqu’à 2m de hauteur. Son apparence varie en fonction de ses stades de croissance. Elle colonise les sols pauvres, arides et perturbés, notamment le bord des routes, rues et trottoirs, ainsi que les terrains industriels.

ENLEVER
L’herbe à poux s’arrache facilement, surtout dans les premiers stades de croissance. Lorsqu’une colonie est difficilement arrachée, des tontes ponctuelles empêcheront le développement de fleurs.

EMPÊCHER LA FLORAISON
L’herbe à poux ne produira pas de pollen si la plante est arrachée ou coupée avant l’étape de floraison. Des tontes répétées seront nécessaires, toutefois, pour empêcher la plante de produire des fleurs.

PRÉVENIR LA PROPAGATION
L’herbe à poux est présente où les conditions de croissance sont difficiles pour les autres plantes. Elle compétitionne mal avec les autres végétaux en sol fertile, tels les graminées. En gardant votre pelouse et jardin en santé, l’herbe à poux est moins susceptible de s’y installer.

Lire plus à propos de l'herbe à poux

Renouée japonaise
(Reynoutria japonica ou fallopia japonica)

Connue également par le nom de Renouée à feuilles pointues, la Renouée du japon est une plante vivace semi-boisée agressive originaire d’Asie orientale. Elle a été introduite en Amérique du Nord au 19e siècle comme plante ornementale facile à cultiver et a été utilisée pour contrer l’érosion des sols de littoral en raison de ses fortes racines.

Aujourd’hui illégale à la vente ou à la propagation, la plante est très rarement trouvée en magasin, mais a déjà été vendue sous l’étiquette ‘Bambou japonais’. Elle figure dans la liste des 100 pires espèces envahissantes au monde de l’UICN.

Bien que la renouée japonaise se trouvait autrefois surtout le long des routes, des fossés et des cours d’eau, sa popularité commerciale passée et son système racinaire agressif font qu’on la trouve maintenant partout. La renouée et d’autres espèces exotiques envahissantes préfèrent souvent les zones dénudées où il n’y a que peu ou pas d’espèces indigènes à concurrencer.

ÉVITER
Il ne faut pas acheter, planter ou passer à travers un bosquet de la renouée japonaise ou de toute plante qui lui ressemble. Cet envahisseur est très persistant en raison de l’absence de prédateurs naturels, de sa capacité à se propager agressivement à partir de petits morceaux et de sa résistance aux hivers canadiens. Une fois établi, il est incroyablement difficile à contrôler. La plante se ré-enracine extrêmement facilement et même le plus petit fragment se transformera en une grande plante. Il est important d’éviter de perturber ces plantes car une propagation involontaire peut se produire. Lorsque vous êtes dans un endroit boisé, restez toujours sur les sentiers et n’apportez jamais de boutures pour la maison ou le chalet.

IDENTIFIER
La Renouée japonaise est souvent confondue avec le bambou en raison de son apparence : grandes feuilles ovales / en forme de coeur (3-6 pouces de long et 2-5 pouces de large), tiges creuses rondes et pourpre rougeâtre avec des noeuds semblables à du bambou, croissance très rapide atteignant entre 1 et 3 mètres de hauteur, petites fleurs blanches verdâtres qui produisent un petit fruit blanc avec des ailes qui aident à disperser les graines, et des graines brunes et lisses.

ÉVALUER LES CONDITIONS DE CROISSANCE
Avant de décider d’une méthode d’enlèvement, considérez d’abord les conditions du site pour assurer les meilleurs résultats. Pour un site en plein soleil : coupez les plantes et appliquez la solarisation (application d'une bâche), et réensemencez la zone avec des semences de plantes indigènes pour le plein soleil. Pour un site ombragé : faites des coupes répétées mais sans la solarisation (la chaleur produite est insuffisante pour bien cuire les racines), et réensemencez la zone avec des semences de plantes indigènes pour l'ombre. Le fait de couper la renouée à plusieurs reprises à ras du sol d’avril à octobre crée un stress pour la plante et ses racines. Ce stress et le manque de feuillage pour absorber les nutriments entraîneront la mort de la plante.

EMPÊCHER LA PROPAGATION
La renouée japonaise se propage agressivement à travers un vaste réseau de rhizomes (tiges poussant horizontalement sous terre). La croissance de ces tiges est renouvelée chaque année à partir de ce réseau souterrain profond et sa croissance est rigoureuse. Une fois établi, le système racinaire, pouvant s’étendre jusqu’à 10 pieds sous la surface, est presque impossible à enlever.

  • Coupez toutes les plantes de renouée du Japon aussi bas que possible par rapport au sol. Ne jamais laisser pousser plus d’un pied de hauteur à aucun moment ni fleurir.
  • Veillez particulièrement à couper les petites plantes satellites (plantes qui poussent à partir du bosquet).
  • Ne jamais tondre la renouée japonaise, ni travailler le sol au motoculteur. Cela crée de petits fragments, dont chacun peut s’enraciner à nouveau et créer de nombreuses nouvelles plantes.
  • Assurez-vous d’inspecter toute machine, outil ou vêtement pour la présence de fragments de plantes pour éviter sa propagation.

ÉRADIQUEZ LA PLANTE
La meilleure façon d’éradiquer la renouée japonaise est de priver la plante de la lumière et de l’énergie du soleil en coupant toutes les pousses au sol, comme décrit ci-dessus. Le fait de se concentrer en priorité sur la nouvelle croissance empêchera ces plantes de devenir grandes et fortes. Une fois que les mesures de lutte ne sont plus nécessaires, un reboisement du site avec de la végétation indigène contribuera à supprimer la repousse de la Renouée et à empêcher d’autres envahisseurs de s’établir.

ÉLIMINEZ TOUTES LES PARTIES DE LA PLANTE AVEC SOIN
La renouée et ses fragments ne doivent jamais être placés dans le compost. Toujours mettre en double sac toute partie de la plante et la jeter à la poubelle.

  • Jetez toujours la renouée (feuilles, fleurs, tiges ou fragments de racines) dans la collecte régulière des déchets en utilisant des sacs à ordures doublés.
  • Ne jamais jeter une partie quelconque de la plante dans le compost (résidentiel ou municipal). Même de petits fragments de la plante peuvent se raciner de nouveau et peuvent survivre au traitement commercial du compost.
  • Jetez également le sol qui est enlevé lors d’une intervention de la renouée; il est contaminé et ne peut être utilisé ailleurs afin d’éviter la propagation de la plante.
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Forêt urbaine

La forêt urbaine de Westmount : Votre guide au programme municipal de protection et d'amélioration de notre infrastructure verte.

Les arbres, un patrimoine partagé

Les arbres sont une partie importante du caractère et de l’histoire de Westmount. Depuis le temps des Iroquois jusqu’à présent, en passant par l’arrivée des français et des britanniques, le territoire local a été défini par ses charmants sentiers et routes qui serpentent à travers le boisé du flanc ouest du mont Royal.

Le mot « forêt » n’est pas réservé uniquement aux étendues d’arbres dans des milieux sauvages. Parfois appelée « infrastructure verte », la forêt urbaine se définit comme l’ensemble des arbres et de la végétation, publique et privé, faisant partie d’une zone bâtie. En contraste à l’infrastructure grise, les arbres représentent un lien essentiel entre les citadins et le monde naturel.

Initialement composée d’érables, de bouleaux, et d’ormes, la forêt locale a subi des changements avec l’arrivée des colons européens, qui ont introduit progressivement des arbres fruitiers et des plantes ornementales, et plus tard, des arbres rustiques bien adaptés aux rigueurs de l’environnement urbain.

La forêt urbaine de Westmount

Nombreux sont les arbres de longue vie à Westmount. Éléments importants de notre patrimoine collectif, ces arbres sont des trésors à préserver et ce, particulièrement dans le contexte du milieu urbain contemporain. La Ville prend toutes les mesures nécessaires afin de protéger et d’assurer la longévité de ces arbres historiques.

Westmount encourage également la plantation d’arbres sur les terrains privés. Chaque année au printemps, la Ville offre gratuitement de jeunes arbres ornementaux ou fruitiers aux résidents qui souhaitent les planter sur leur propriété.

Comme plusieurs autres villes nord-américaines, la forêt urbaine contemporaine de Westmount se compose principalement de variétés de l’érable de Norvège (Acer platanoides). Plusieurs de ces érables ont été plantés vers le milieu du 20e siècle. Ces arbres robustes étaient privilégiés à cause de leur croissance accélérée afin de combler la disparition rapide de l’orme américain dû à la maladie hollandaise de l’orme.

La gestion des forêts urbaines

La Ville s’engage à développer une stratégie proactive pour assurer une bonne gestion de ses arbres. Privilégiant de nouvelles technologies, des pratiques arboricoles de pointe et la prise de décision fondée sur la science, la Ville travaille au développement d’une forêt en santé et biologiquement diversifiée.

En plantant des cultivars d’arbres appropriés sur le plan écologique – le bon arbre au bon endroit – et en utilisant les meilleures pratiques de gestion (MPG), la Ville léguera une forêt urbaine abondante aux générations futures.

L’abattage d’arbres : un processus inévitable

Westmount s’est engagée à observer, à évaluer et à entretenir continuellement ses arbres, remplaçant ponctuellement certains d’entre eux afin d’assurer une forêt robuste, abondante et diversifiée à travers son territoire.

La durée de vie typique d’un arbre urbain est approximativement 60 ans. Considérant que la majorité de la population d’érables de Norvège sur le territoire de la Ville aurait entre 60 et 80 ans, un bon nombre connaîtra un déclin de santé dans un avenir proche. Les techniques d’élagage, de câblage, et d’autres méthodes d’entretien sont utilisées pour prolonger la durée de vie des arbres et d’assurer la sécurité du public. Cependant, dans de nombreux cas, l’abattage sera la meilleure option pour améliorer la diversité biologique ainsi que la diversité de l’âge des arbres de la forêt.

Les arbres en milieu urbain : de nombreux avantages

Les forêts urbaines fournissent des services écosystémiques essentiels, dont l’amélioration de la santé mentale et physique, l’amélioration de la qualité de l’eau, de l’air et des sols, une meilleure gestion des eaux pluviales, un habitat pour la faune, de l’ombre et une réduction de l’effet d’îlot de chaleur.

De plus, l’esthétique d’un boisé urbain apporte un véritable retour économique, augmentant ainsi la valeur des propriétés et contribuant à la réussite des quartiers d’affaires.

Intervenir dans la forêt urbaine

L’évaluation de la santé d’un arbre, un processus complexe, implique un équipement spécialisé et une expertise professionnelle. Il peut comprendre la détection de problèmes structurels ou le diagnostic de maladies qui réduisent la vigueur de l’arbre et ralentissent la croissance des arbres environnants. Au cours des dernières années, l’agrile du frêne (Agrilus planipennis), un coléoptère importé d’Asie, a tué de nombreux frênes, causant d’immenses dégâts aux forêts sauvages et urbaines dans la région nord-est du continent.

Cycle de la forêt urbaine

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Abattage des arbres privés

Ravageurs de maladie de la forêt urbaine

L'Agrile du frêne

L’agrile du frêne (Agrilus Planipennis)

Comment se propage-t-elle?

Quoique l’agrile du frêne peut voler une distance de quelques kilomètres, les facteurs qui contribuent le plus à la propagation sont le bois de chauffage, les pépinières, les arbres, les bûches, le bois de charpente et les copeaux d’écorce.

Signes d’infestation

Dépérissement de l’arbre, incluant :

  • amincissement de la cime
  • densité des feuilles réduite
  • coléoptères adultes qui se nourrissent de feuilles
  • longues pousses grandissantes du tronc ou des granches
  • fractures verticales dans le tronc
  • Petit trous en forme de “D”
  • Tunnels en forme de “S” sous l’écorce, remplis de fine sciure

Contacter l’ACIA

Si vous observez des signes d’infestation sur vos arbres ou si vous planifiez déplacer du bois de chauffage (camping, gestion d’un boisé), contactez l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour plus d’information.

Mesures de prévention

Projet d’envergure à Montréal

“Ce projet consiste à relâcher des ennemis naturels de l’agrile, des guêpes parasitoïdes de l’espèce Tetrastichus planipennisi (Photo : David Cappaert, Michigan State University, Bugwood.org) et de l’espèce Oobius agrili dans certains boisés de l’île de Montréal. Les espèces de parasitoïdes qui sont utilisées à Montréal sont toutes deux originaires de Chine, de la même région géographique d’où provient l’agrile du frêne. L’importation et l’utilisation de Tetrastichus planipennisi au Canada a été approuvée en 2013 par l’ACIA. En juillet 2015, l’ACIA a également approuvé l’utilisation d’Oobius agrili au Canada.”

Communiqué de Westmount

Ne déplacez pas de bois de chauffage

Le déplacement de bois de chauffage peut détruire des millions d’arbres

Des insectes invasifs et des maladies peuvent survivre dans le bois coupé. Déplacer du bois de chauffage non traité, même s’il s’agit que de quelques kilomètres, est un moyen courant de répendre ceux-ci.

Ces ravageurs tuent les arbres, qu’ils fassent parti d’une forêt, d’une ville ou d’un parc. Ceci affecte la qualité de l’air et de l’eau, prive les animaux de leurs habitats, endommage les propriétés privées et réduit la valeur des terres. De plus, l’industrie forestière du Canada est affectée: nous perdons la capacité d’échanger notre bois avec les pays qui ne veulent pas de ces insectes.

L’agrile du frêne, par exemple, a tué des millions de frênes au Canada. De son propre gré, elle ne se déplace pas loin. C’est en se cachant dans le bois de chauffage qu’elle a pu traverser de vastes distances.

Déplacer du bois de chauffage d’un endroit où des insectes invasifs ont été trouvés est en violation de la loi sur la protection des végétaux, avec des amandes allant jusqu’à $50,000 et/ou poursuite judicière. Soyez au courant des lois et restrictions en place si vous déplacez du bois.

Pour plus d’information sur ces restrictions, contactez L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

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Ravageurs et maladie de la forêt urbaine

La livrée des forêts

La livrée des forêts (Malacosoma disstria)

Comportement

La livrée des forêts est un insecte indigène de l’Amérique du Nord qui elle est largement répandu dans tout le continent. En fait, c’est l’un des insectes défoliateurs les plus connus.

La livrée des forêts ne se reproduit qu’une fois par année. Les premières chenilles apparaissent au début du mois de mai, lors de l’étalement des feuilles du peuplier faux tremble, son hôte préféré. Depuis leur apparition jusqu’à ce qu’elles atteignent leur maturité, vers la mi-juin, elles en dévorent le tendre feuillage avec avidité. Pendant ce temps, elles connaissent cinq mues larvaires.

Hôtes et dégâts

Au Canada, la livrée des forêts a été observée sur 29 essences différentes, dont 27 sortes de feuillus. Cependant, ses hôtes préférés demeurent, en ordre décroissant, le peuplier faux tremble, le bouleau à papier, l’érable à sucre, les saules et le chêne rouge. L’érable rouge ne l’attire aucunement.

Les livrées des forêts peuvent, occasionnellement, défolier gravement, sinon complètement, leurs hôtes, et ce, sur de vastes territoires.

Intervention et lutte

On peut recourir à divers traitements pour protéger les arbres d’ornementation, comme l’aspersion avec une eau additionnée de détergent à vaisselle (1 c. à thé par litre). L’insecticide biologique, Bacillus thuringiensis (B.t.), vendu sous diverses marques de commerce, est également efficace contre la livrée des forêts. L’insecte qui l’ingère meurt quelques jours plus tard. Le B.t. doit donc être appliqué très tôt au printemps, dès que le feuillage a atteint sa taille maximale, pour que l’insecticide se dépose sur une surface adéquate. Dans les peuplements de grande valeur, on peut engager la lutte avec le B.t., si le relevé de la population d’œufs effectué à l’automne laisse présager des dégâts importants pour le printemps suivant.

Pour plus d’information, visitez le site du Ministère des Richesses naturelles et des Forêts d’Ontario.

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Liste des espèces autorisées et carte des arbres publics

Commentaires associés à un arbre public

Le Service des Travaux Publics n’intervient que sur les arbres publics. Si vous ne trouvez pas l’arbre sur la carte, veuillez indiquer votre adresse dans le champ message. 

Prenez note : Si vous demandez une évaluation pour des travaux sur des arbres à proximité du réseau électrique, veuillez communiquer avec le Service à la clientèle d’Hydro Westmount au 514 925-1414.

Demande d’inspection d’un arbre

Le numéro du site se trouve sur la carte ci-dessus ; il est attribué à un point donné sur la carte. Chaque point représente un arbre, une souche ou un espace de plantation.

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