Amiante : Westmount donne l’exemple

Un reportage diffusé à l’émission Enquête, sur les ondes de Radio-Canada, révèle que plusieurs travailleurs se retrouvent exposés bien malgré eux à l’amiante, ce « tueur derrière les murs ». L’amiante devient un danger pour la santé lorsqu’il est à découvert ou friable.

La Ville de Westmount, elle, fait bonne figure en prenant les grands moyens, selon l’enquête. Les résidents doivent prouver qu’ils ont fait un test pour dépister la présence d’amiante avant d’entreprendre un projet de rénovation. « Ils n’ont pas le choix, sinon ils n’obtiennent pas leur permis », explique Chris Rogers, inspecteur en chef à la Ville de Westmount.

Chaque propriétaire d’une résidence ou d’une entreprise doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé des personnes vivant ou travaillant dans son bâtiment, conformément aux lois sur la santé et la sécurité au Québec.

Qu’est-ce que c’est, l’amiante ?

On entend par amiante certains minéraux fibreux utilisés en construction pour leur résistance à la chaleur, au feu, aux produits chimiques et au courant électrique, ainsi que pour leur pouvoir absorbant. L’amiante est également un cancérigène reconnu lorsque les fibres libres sont respirées.

De nombreuses maisons construites avant 1980 contiennent de l’amiante notamment dans les vieux carreaux de sol, les carreaux de plafond, les bardeaux de toit, le plâtre traditionnel, les revêtements, l’isolation (autour des chaudières, des conduits, des tuyaux, des cheminées), le ciment à tuyaux et le composé commun.

Rappel

À Westmount, les matériaux d’isolation sont présumés contenir de l’amiante, sauf si le contraire peut être prouvé par* :

  • une description technique qui établit la composition du flocage et des matériaux d’isolation thermique utilisés dans le bâtiment ou la preuve de la date de leur installation ; ou
  • un rapport d’échantillonnage.

*Les panneaux de gypse et les composés communs fabriqués après le 1er janvier 1980 sont présumés sans amiante.